Les rides du temps
Les traitements disponibles ont pour objectif de stimuler la réparation des fibres du derme : peeling, mésolift, laser, photo rajeunissement, injections…
A 30 ans les contours nets dessinent un ovale parfait. A la cinquantaine les premières altérations de volume donnent un air fatigué.
A 40 ans, les premiers signes du vieillissement
Bien que les visages ne s’altèrent pas de façon identique, certains signes apparaissent chez quasiment tous les individus. Tout d’abord, suite à un amincissement de l’épiderme dû à un ralentissement du renouvellement cellulaire, les premières rides se forment dès la trentaine et s’accentuent au cours des ans.
Vers 40 ans, on observe généralement un début de chute de la paupière supérieure, la structure osseuse de l’orbite commence à devenir visible. Une première modification de volume au niveau du visage.
Avec le temps, l’affaissement ou ptose de la région supérieure du contour de l’œil aura tendance à s’accentuer, entraînant la chute de la queue du sourcil. Au niveau de la paupière inférieure, une poche graisseuse plus ou moins prononcée selon les individus va peu à peu s’installer, donnant un air fatigué.
A 50 ans, fonte des volumes graisseux
A cette étape de la vie, pour la plupart des visages, une ptose cutanée et une fonte musculaire plus ou moins importantes ont entraîné une altération de l’ovale, lequel, devenu moins net, crée parfois des « bajoues » qui alourdissent les contours.
Au tour de la cinquantaine, la région orbitaire subit une fonte du tissu graisseux qui fait d’abord apparaître une zone d’ombre, puis un vrai cerne. Entre 55 et 65 ans, peu à peu, en même temps que les lèvres perdent leur fermeté et s’amincissent, une fonte progressive des tissus graisseux de chaque côté de la pointe du menton en fait ressortir l’ossature, le rendant plus «pointu». Une modification de volume souvent méconnue qui enlève de la douceur.
Autre altération de volume à ces âges: celle de la partie interne de la pommette, appelée la vallée des larmes. En se creusant, cette région crée une zone d’ombre qui vieillit incontestablement.
A cette période de la ménopause, les pertes en œstrogènes et progestérone, qui exercent un rôle important dans la fabrication du collagène, de l’élastine et de l’acide hyaluronique, contribuent au relâchement cutané.
A 60 ans, affaissement des tissus
A ce stade, les tempes commencent à se creuser, accentuant le relief osseux.
le visage présente de façon plus ou moins marquée les signes d’une ptose de l’ensemble de ses éléments : muscles, aponévrose, graisse et peau.
Le vieillissement est global. « On peut comparer cet affaissement à une sorte de glissement de terrain ».
A 70 ans, perte osseuse
A partir de 70 ans, l’affaissement des tissus cutanés, graisseux , osseux et musculaires vieillit la physionomie.
L’ossature à son tour s’est plus ou moins altérée, suite à un lent processus de déminéralisation, et elle a perdu de son volume.
il y a amincissement de tout. Mais, pour compenser ces pertes, nous avons heureusement, depuis quelques années, des molécules de comblement dégradables, sans effets secondaires à long terme. Les femmes d’aujourd’hui savent que, même après 70 ans, elles pourront vieillir en conservant un visage aux traits harmonieux.
Dr Aïda CHERIET
Médecin Esthétique, Paris
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