Il résulte de divers mécanismes internes, tels que le stress oxydatif, et externes, comme le photovieillissement du à l’exposition au soleil, aux UV, l’alcool et le tabagisme.
Le relâchement du corps peut être dû à une perte de poids rapide ou à une grossesse.
Le relâchement de la peau est dû à la diminution du collagène qui est une protéine fibrillaire omniprésente dans tous les organes. Le collagène joue un rôle essentiel dans le soutien des organes tels que les poumons, les os et la peau, assurant leur solidité et leur capacité à résister à certains chocs, par exemple.
Composé de trois fibres de protocollagène, le collagène subit un renouvellement permanent entre les métallo-protéases, responsables de sa dégradation, et les fibroblastes, qui le synthétisent.
Au fil du temps, une dégradation du collagène est observée, tant au niveau quantitatif que qualitatif, marquée par une densité moindre et une structure désorganisée, caractéristique des peaux matures.
- L’impact de l’altération et de la réduction des fibres élastiques
Les fibres élastiques, produites par les fibroblastes et présentes dans les tissus conjonctifs, jouent un rôle crucial dans la qualité de la peau. Alors que le collagène contribue à la fermeté du tissu cutané, les fibres élastiques sont essentielles au maintien de son élasticité. Elles peuvent également être affectées par le processus de glycation, où l’accumulation de sucre altère leur fonctionnement et leur production, similaire à l’effet observé sur le collagène.
- La dégradation et diminution de l’acide hyaluronique
L‘acide hyaluronique naturellement présent au sein de notre organisme joue un rôle capital dans la cohésion et l’hydratation des tissus cutanés. Au-delà de 30 ans, sa concentration diminue progressivement, compromettant la capacité de la peau à maintenir une hydratation adéquate et à contrer le processus de vieillissement. La perte graduelle d’acide hyaluronique contribue à la diminution du volume des tissus, c’est ainsi qu’apparaît le premier signe du vieillissement de notre peau, marquant par la même occasion les prémices du relâchement cutané.
- Une circulation sanguine défaillante
On constate, avec l’âge, un ralentissement de la circulation sanguine, ce qui conduit à une baisse d’efficacité de l’oxygénation tissulaire et une baisse de l’irrigation favorisant la perte d’élasticité des tissus cutanés.
- Les fluctuations hormonales
Avec la péri-ménopause, la diminution voire la chute du taux des différentes hormones essentielles au bon fonctionnement des tissus, telles que la testostérone, l’œstrogène et la progestérone, s’accroît avec le temps. Ce phénomène est particulièrement prononcé chez les femmes ménopausées, où la chute brutale des niveaux d’œstrogène entraîne un dessèchement et un flétrissement de la peau.
- Pesanteur, atrophie musculaire et perte de graisse et d’os
Sous l’effet cumulatif de la pesanteur et de l’âge, on constate un affaissement des muscles et des graisses, favorisant le relâchement des tissus, en particulier au niveau du visage. Cela se traduit par l’apparition de bajoues et un contour du visage moins défini. Ce phénomène est accentué par la perte de masse osseuse et graisseuse, directement liée au vieillissement cutané, ce qui conduit en retour à une diminution du volume et au relâchement cutané.
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